Coopération au développement

Informations sur la coopération belge au développement avec le Sénégal.

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La Belgique œuvre pour l’avènement d’un monde où la pauvreté n’existerait plus, où chaque individu pourrait vivre en paix et en sécurité et se verrait offrir de vraies possibilités d’épanouissement. C’est pourquoi notre pays se joint aux efforts de la communauté internationale visant à mettre en place un développement durable. Lire plus sur Lire plus sur le site du SPF Affaires étrangères
 

Programmes et partenaires


La coopération au développement entre la Belgique et le Sénégal existe depuis 1968. Le Sénégal est l’un des 14 pays partenaires de la coopération gouvernementale belge. Dans le passé la coopération belge a été active notamment dans les domaines de la santé, de l’eau (eau potable et productive, assainissement) et du développement rural.

Le 1er mars 2018, une nouvelle Convention Générale de Coopération a été signée entre la Belgique et le Sénégal ; elle notifie, entre autres, le nouveau statut de l’Agence belge de coopération, à savoir Enabel, qui est responsable de la mise en œuvre de la coopération gouvernementale.

Le 15 juillet 2019, une Convention Spécifique relative à la mise en œuvre du nouveau Programme de coopération gouvernementale 2019-2023 a été signée ; l’enveloppe s’élève à 45 millions d’euros. Le "premier pilier" du programme vise à favoriser le développement socio-économique du Sine Saloum (c.-à-d. les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack), notamment en contribuant à la création d’emplois décents et à la réalisation de deux parcs industriels dans le cadre de « l’Agropole centre », qui se concentrera principalement sur le développement du secteur agroalimentaire (22,5 millions d'euros). Le "deuxième pilier" du programme vise à promouvoir la santé reproductive de la population ainsi que la prévention et l'assistance en matière de violence sexuelle basée sur le genre (8,8 millions d'euros). Le "troisième pilier" concerne le renforcement des capacités par la formation, les études et l'expertise (4,5 millions d'euros). Le reste du budget est alloué à une réserve et à l’assistance technique. 

Beaucoup d’acteurs de la coopération non-gouvernementale belge (ACNG) tels que des ONG, des villes et communes (par exemple Anderlecht, Hastières et Sint-Niklaas), des institutions scientifiques et universitaires sont actifs au Sénégal, dans plusieurs domaines tels que le développement rural, l’entreprenariat féminin, l’agro-écologie, etc. Ces ACNG (Broederlijk Delen, Le Monde selon les Femmes, Vredeseilanden, Solidagro, Autre Terre, SOS Faim, ULB Coop, APEFE, Eclosio, ARES, etc.) disposent d’une programmation pluriannuelle 2017-2021 de 20 millions d’euros.

La Wallonie, la Communauté française de Belgique (FWB) et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale coopèrent avec le Sénégal à travers l’agence Wallonie-Bruxelles International (WBI)

BIO Invest, la Société belge d’investissement pour les pays en développement, a fourni des participations et surtout des prêts dans des domaines tels que l’agro-alimentaire (par ex. La Laiterie du Berger), les énergies renouvelables (par ex. la centrale solaire de Ten Mérina Dakhar), les institutions financières et de microfinance etc.  
 

Bourses


Le « Programme de Renforcement de Capacités Institutionnelles par l’octroi de bourses au Sénégal » est clôturé. A titre de complément d’information, les universités belges octroient des bourses pour des études spécialisées. Il convient de consulter le site du Conseil interuniversitaire flamand (VLIR) et pour L'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES)